L’environnement est l’un des trois piliers du développement durable et des Objectifs du Millénaire. Evidemment, c’est un sujet ample et le marketing spatial y travaille également. Analyses des forêts, des espaces cultivés, des milieux arides, humides, tropicaux, des glaciers, des montagnes et des océans ; des espèces animales et végétales, autant de sujets sur lesquels nous pouvons travailler. En effet, les botanistes comme les océanologues, ornithologues, et autres scientifiques ou passionnés ont tous besoin de quadriller un territoire, se fixer un point ou une zone de recherche pour ensuite en définir un point de “capture” ou une zone d’étude. De la même façon, l’impact environnemental des hommes sur les villes, les campagnes et autres espaces en un sujet important sur lequel nous pouvons apporter notre savoir. Il est ici question de mesurer le coût économique de l’empreinte des hommes et de ses activités sur l’environnement et pour cela nous travaillons bien avec des empreintes spatiales (zones de chalandises), des flux (expansion, diffusion), des sectorisations (définition de différentes catégories de territoires) etc. A l’aide d’un tableau de bord, nous pouvons voir l’évolution d’un phénomène dans le temps et dans l’espace (l’impact sur l’état d’un chemin piétiné par des randonneurs, la migration d’oiseaux gênés par les touristes, l’effet de la réintroduction de ruches sur les toits parisiens, etc.). La réintroduction de certaines espèces en danger en France (ours brun, loup, tamarin loin dorée) nécessite des outils de marketing spatial pour suivre l’évolution et le développement démographique et spatiale de ces animaux. Une zone de diffusion leur est initialement affectée mais les problématiques socio-environnementales (conflits avec les bergers notamment) requiert souvent des opérations de suivi de proximité (suivi GPS des animaux, traçage, quadrillage de diffusion et répartition, gestion des risques de proximité des villages, etc.)